Reste encore un peu.

Je n’aime pas que mes enfants s’éloignent de moi. Je suis inquiète. Peur de ne pas être là, présente pour palier à leurs besoins. Le monde qui les entoure devient subitement prédateur.

Ce sont des adultes, responsables mais…il n’y a rien à faire, sommes-nous toutes ainsi les mères ?

Tu t’envoles vers le Japon ce soir et déjà je tremble. Depuis que je suis malade, tu t’es occupé de moi, pas un soir sans un appel téléphonique, depuis un an …….tu m’as mal éduqué mon fils, mes soirées vont être longues.

Une semaine, pour moi une éternité. Je ne serais rassuré que lorsque j’entendrais de nouveau ta voix la semaine prochaine.

Je t’ai dit rieuse et pleine de bonne humeur pour cacher ma peine va, profite, cours, accomplit tes rêves; mais mon cœur lui pleurait déjà.