Pleurnicheries
Ce soir j’ai raccroché le téléphone au nez de mon fils. Je l’ai agacé avec mes pleurnicheries et il m’a montré lui aussi son agacement. Je n’aime pas me voir avec cette image mais je suis épuisée, entre la signature pour l’achat de la maison chez le notaire, prévoir les travaux, envoyer tous les courriers pour prévenir de notre changement d’adresse et courir après les artisans.
Et Jo qui est sur mon dos 24/24 qui ne dit mot devant personne mais qui m’assomme de ses questions qui sont sans queue ni tête, Jo qui me communique son stress, qui m’appuie sur la tête et dont il me faut faire un effort surhumain pour remonter à la surface reprendre une goulée d’air.
Il m’arrive de regretter d’avoir acheter cette maison avec son lot de travaux. La rue ou nous allons habiter est si étroite que je n’arrive pas à faire de créneaux pour entrer dans le garage. (Ça ! ne te fait pas de bile ma petite Suzie tu y arriveras, tu prendras le coup)
Et puis, j’ai une autre raison d’être stressée. Je tousse de plus en plus, j’ai une douleur abdominale que j’avais lors de ma première rechute. Alors je voudrais que tout soit solutionner au cas où !