Le jour ou tout a commencer

Lorsque mon conjoint avant fait son AVC je disais en plaisantant que j’avais mis ce jour-là la grande faucheuse à la porte. Ce que je n’avais pas prévu c’est qu’elle me mordrait en passant et que son poison mettrait plusieurs mois à envahir mon organisme.

Mon conjoint n’est pas d’un caractère facile mais entre sa rééducation (il progressait) et mes activités extérieures, j’étais heureuse.

Le poison lui, sans bruit et sans douleur, envahissait mon organiste diffusant ses métastases un peu partout dans mon corps.

Fin février 2016, je gardais mes petites filles lorsque j’ai senti de violentes douleurs dans le bas du ventre, cette douleur, je ne la reconnais pas, je ne suis dite, il faudrait peut-être que je consulte un gynécologue ! J’ai peut-être quelque chose de ce côté-là. Et, la douleur est partie comme elle était venue. Les filles sont reparties chez leur parent et la vie a repris son court normal.

Pâques arrivait et c’est avec surprise que je refusais que mes enfants vienne à la maison (moi qui adore ces grandes tablées), je me sentais très fatiguer.

Le WE de paques est arrivé j’étais essouffler pour un rien et du mal à respirer.

Le lundi de paque, pas de médecin de garde, ma seule issue, le 15.

J’ai vite compris la gravité de mon état lorsque l’on m’a passé le masque à oxygène et qu’une infirmière à poser une sonder dans ma vessie. Pleurésie disaient-ils. Mon poumon droit était noyé dans 3,5 litres d’eau qu’il a bien fallu évacuer avec une sonde dans le poumon.

Le pneumologue ne s’est pas arrêter là : « cela cache surement autre chose m’a  t’il dit ! »

Après la biopsie, le verdict est tombé ! Cancer des ovaires et cancer du sein.