Les mots douloureux

Elle me l’a dit avec ses mots à elle.

Elle m’a dit qu’elle ne supportait plus ces mots douloureux sur ma maladie, que je voyais trop l’avenir en noir.

Et que je tournais en boucles avec la mort (Je suis juste un être humain peut courageuse surement, qui a peur devant la maladie). Elle a exagéré ? je sais qu’elle n’a pas tout à fait tort sur le fond ; à l’avenir, je veillerai à faire attention à ne pas vous faire plus de mal que je ne vous en ai fait jusque-là, à vous mes enfants, qui êtes la prunelle de mes yeux ».

Peut-être qu’elle a raison, une mère se doit de protéger ses enfants, ne pas leur infliger des souffrances psychologiques plus qu’ils ne peuvent en supporter.

C’est une gifle, juste ou pas ? je ne sais pas. Je pensais pouvoir tout dire, que mes enfants étaient devenus des adultes et je ne les ai pas protégés. C’est une maladie terrible qui entraine avec elle tous ceux qui vous aiment.

Nul n’est tenu à la perfection mais je dois trouver un juste un équilibre dans mes propos pour ne pas les blessés.

Je vais me corriger, mettre de la distance, peut- être même voir un psychologue (pourquoi pas) si j’ai besoin de parler.

Je n’ai pas tout appris de la vie. Je n’ai pas appris a souffrir en silence.