Le Touquet
Au Touquet je regardais les gens allongés sur le sable. Ils ne regardaient plus ce paysage et cette mer merveilleuse, même là, ils avaient le nez sur l’écran de leur téléphone. Ils l’ont dans le métro dans la rue, même dans leur lit et jusqu’à la plage !
Un matin, je me suis retrouvée seule sur la plage à marée basse, là ou le ciel et la terre se rencontrent. La mer s’était retirée loin vers l’Angleterre et je marchais sur le sable moullé. Ça sentait l’iode, les algues, le vent m’étourdissait. C’était super, la mer bougeait, vibrait, les mouettes criaient de manières hystériques. Le vent me murmurait des paroles iodées. Les vagues sur mes jambes glacées de la mer du nord. C’était si bon. Je me suis arrêtée et j’ai hurlé, de joie, de bonheur.
Il faut peu de chose pour passer du mal être au plaisir de vivre